Pourquoi pas un peu d’optimisme ?
Quel scénario… et quel tournis !
L’actualité de ce premier semestre aura été pour le moins mouvementée : arrivée d’un nouveau président et d’une nouvelle majorité en France – après une longue période électorale pleine de rebondissements –, sortie des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le Climat et volontés isolationnistes réitérées de son président, débuts des négociations sur le Brexit… Autant de raisons de verser dans l’optimisme ou le pessimisme, selon les sujets et le tempérament de chacun. Toutefois, il semble aussi ressortir de ces événements l’idée que, sur bien des sujets, l’Europe est à la croisée des chemins et qu’elle doit enfin prendre son destin en main avec volontarisme et audace. Ses dirigeants, singulièrement en France et en Allemagne, seront-ils à la hauteur des enjeux ?
A suivre…
En tout cas, pour le secteur papetier, cette édition est placée sous des signes positifs et encourageants. La lecture du Portrait d’Hadrien Cottin – qui, entre autres fonctions, est responsable de Print Power et de Two Sides pour la France – vous apprendra que les nombreuses actions menées, plus systématiquement désormais, auprès de publics très variés (utilisateurs d’imprimés, agences, annonceurs, institutionnels, ONG, directions RSE…) portent leurs fruits. Print Power promeut l’efficacité du support papier et imprimé, cependant que Two Sides lutte contre les idées reçues visant le papier et assure la promotion d’une image positive de la relation papier/environnement. Les deux armes fatales qui font mouche ? La preuve par l’exemple mais aussi l’inversion de la charge de la preuve !
Ensuite, le compte rendu de la Conférence européenne organisée, ce printemps, par Smithers Pira sur les papiers spéciaux. Ce secteur continue à progresser et à innover. En 2022, il devrait représenter 27 Mt au plan mondial, vs 24,2 Mt en 2017, soit une hausse de 2,2 % par an. Par ailleurs, le 19 juin, à l’occasion d’une conférence de presse, le Comité français de l’emballage papier carton (Cofepac) a indiqué qu’après un exercice 2016 étale, le début 2017 avait amplifié la tendance, notée en fin d’année dernière, d’une reprise de l’activité des clients-utilisateurs. À mi-parcours, l’activité de l’emballage apparaît donc bien orientée, ce qui assure une bonne charge de travail pour les entreprises, qui sont toutefois soumises à une hausse des prix matières (pâtes et PCR) et de l’énergie.
Enfin, ce 20 juin, l’Insee a indiqué que le PIB de la France devrait augmenter de 1,6 % cette année, ce qui serait la croissance la plus forte…
depuis 2011 ! Par ailleurs, l’investissement des entreprises reste soutenu et le commerce mondial repart avec le redémarrage des pays émergents. Alors, en ce début d’été, pourquoi ne pas voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide ?
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